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Une autre Europe, ma contribution
24/09/2010 13:02
Une Union des Etats Européens (UEE)
Les mots ont un sens. Le passage de la Communauté Economique Européenne à l’Union Européenne marquait un virage vers plus d’intégration, en dépassant le simple cadre économique. Il est frappant de noter que dans le choix des acronymes européens, nulle référence n’est faite aux Etats, comme si la construction européenne devait forcément dissoudre les nations qui la composent. C’est pourquoi il me semble crucial que le prochain acronyme y fasse référence.
Dans la construction telle que je l’imagine, la souveraineté des Etats n’est jamais remise en question. L’UEE n’est animée que par un secrétariat (sur le modèle des Nations Unies), qui assure simplement la coordination des politiques européennes et nationales. Ce secrétariat est composé du ministre des affaires européennes de chaque pays, qui siège pour moitié dans son gouvernement et pour moitié au sein de cette nouvelle instance européenne, basée à Rome.
Ce secrétariat remplace avantageusement la Commission Européenne pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la structure est beaucoup plus légère. Ensuite, il ne s’agit pas d’un embryon de gouvernement technocratique mais simplement d’un organe de coordination politique. On peut imaginer que chaque secrétaire se voit confier un domaine où il coordonne les réunions des ministres européens concernés (agriculture, finance…).
A minima, les grands pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et Pologne) ont un droit de veto ou de retrait sur toute politique communautaire de manière à respecter leur souveraineté, y compris sur la question des normes. La cour de justice est supprimée puisque le droit européen n’est pas supérieur au droit national. Le parlement peut être conservé (à Strasbourg uniquement), comme une Assemblée consultative représentant les différents parlements.
Une Europe à la carte
Le deuxième changement fondamental est de passer d’une logique normative et unificatrice globale à une logique de coopérations souples et à géométrie variable. L’adhésion à l’UEE n’implique aucune obligation hormis, éventuellement une politique de développement visant à aider les pays les moins avancés ou l’adhésion à un système monétaire. Les Etats peuvent choisir un menu à la carte (monnaie, agriculture, industrie…) en fonction de leur souhait, et pour une durée déterminée.
Ainsi, chaque projet (qui peut être entrepris à 2 comme à 27) implique la création d’une agence pour une période donnée, un financement donné avec les pays volontaires. Ces agences peuvent soit fonctionner à l’unanimité, soit reconnaître, a minima, un droit de veto pour les grands pays. Ainsi, l’Europe pourrait accoucher de deux agences différentes pour développer la géothermie si les pays ne parviennent pas à se mettre d’accord. Le meilleur l’emportera.
Une telle construction présente le double avantage de parfaitement respecter les souverainetés nationales, puisque chaque pays participe à ce qu’il souhaite, et pour une durée fixe, tout en favorisant les coopérations européennes, dont l’initiative est beaucoup plus facile qu’aujourd’hui. En quelques semaines, quelques Etats peuvent lancer une initiative sur n’importe quelle question, que ce soit la réglementation bancaire ou le développement d’un successeur du Concorde.
Cette structure est également le moyen pour les grands pays d’éviter les blocages. Pour la réforme de la finance, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne peuvent seules, lancer une Zone Européenne Financière cloisonnée et bien régulée, sans avoir à faire de compromis avec le Luxembourg ou la Grande-Bretagne. La taille de cette zone lui assurerait un poids qui pousserait les autres pays à la rejoindre sous peine de rester en marge du principal marché financier européen…
Bref, ce n’est pas parce qu’on est radicalement opposé à l’Europe d’aujourd’hui ou partisan sourcilleux de la souveraineté nationale qu’il n’est pas possible d’imaginer un projet européen, mais respectueux des Etats. C’était ce que le Général de Gaulle avait tenté de faire avec le plan Fouchet…
Laurent Pinsolle
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Ici rien de nouveau
23/09/2010 21:20
Après l’intervention de la municipalité dans la Voix du Nord, notre comité reste dubitatif quand à la volonté de changement et la capacité de ces élus à relancer notre ville. En effet, rien de nouveau sous les tristes cieux héninois. Les projets concernant le secteur de Jean Macé et Darcy ne datent pas d’hier. L’ancienne municipalité en avait déjà fait une étude de faisabilité qui est resté ensuite dans les cartons. Idem pour la reprise de l’entretien de l’Eglise St Martin qui est classée au patrimoine depuis une dizaine d’années. La commune ne fait que répondre à une obligation imposée par l’Etat. En revanche, les responsables de la commune restent assez laconiques sur les suites du grand projet à venir qu’est le tramway. Nous nous étonnons de voir également dans cette interview, qui devait être celle du 1er magistrat, l’intervention quasi – constante d’un fonctionnaire connu dans le passé pour ses positions pro – Dalongeviliennes, positions qui lui auront permises d’accéder à ses responsabilités actuelles. Ce monsieur semble jouer le rôle d’un maire bis ou d’un maire 2, comme vous voudrez. Cela semble très révélateur hélas du manque d’envergure de nos élus, phénomène très ancien dans notre commune qui n’a hélas pas vu émerger un grand Maire depuis Jacques Piette. Nous reprochons également la gestion autarcique de l’actuelle équipe qui semble ne pas tenir compte des avis extérieurs. Enfin nous remarquons à nouveau cette propension à vouloir toujours se défausser des carences municipales sur le petit personnel. Les dernières affaires relayées par la presse et les blogs dernièrement, illustrant une nouvelle fois ce type de comportement. Car ne nous y trompons pas ! S’il y a eu des erreurs commises dans la gestion municipale ces dernières années, celles – ci auront été permises par la tacite complicité de cadres, dont beaucoup sont toujours en place aujourd’hui. C’était à eux de partir… La nouvelle équipe municipale, très vite anesthésiée par ces illusionnistes, en aura décidée autrement. Et Hénin Beaumont continu à pâtir de leur manque de compétence !
De grâce réveillez vous messieurs les élus !
Le comité local DLR
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Commentaire de cimares (24/09/2010 15:12) :
Doit on encore délivrer un rappel au réglement?
S'il est bien un domaine à manier avec précaution lorsque l'on
est fonctionnaire, c'est celui de la communication.
Non pas qu'il ne faille pas communiquer, mais le premier devoir
d'un fonctionnaire est celui de la réserve et de la discrétion.
Ce devoir colle mal avec celui de la communication; c'est
d'ailleurs pour cela que les services de com sont souvent rattachés au
cabinet.
Mais, ici, il y longtemps que l'on confond les fonctions, ce qui a
pour effet de mettre mal à l'aise les professionnels et la structure
dans son ensemble.
D'ailleurs, en restent-ils et y en t il eus depuis 10 ans ?
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Discussion générale sur la réforme des retraites : rappel de l’intervention de Nicolas Dupont-Aignan à la Tribune de l’Assembleé Nationale
23/09/2010 20:29
Reforme des Retraites Discussion Générale Séance du 8 Septembre 2010 à 15h00 Mes Chers Collègues,
Les Français savent qu’il faut une réforme des retraites, mais, à juste titre, ils doutent de la vôtre et ce pour deux raisons :
Il n’y aura pas de réforme réussie sans s’attaquer vraiment au chômage de masse qui gangrène notre pays.
Il n’y aura pas de réforme réussie qui ne soit simple et juste.
Quand comprendra-t-on tout d’abord, que les déficits des comptes sociaux s’expliquent principalement par le chômage de masse qui gangrène notre pays ? 20 ans de ce Munich économique et social que décrivait de façon prémonitoire notre très regretté Philippe Seguin.
Au risque de vous choquer, l’enjeu ce ne sont pas les retraites.
L’enjeu c’est la compétitivité du pays.
Face à une voiture dont le moteur a des ratés, que fait le bon garagiste ? Il allège la voiture en enlevant les accessoires ou il s’attaque à l’essentiel, il répare le moteur.
Avec 500 000 chômeurs de moins, le problème des retraites est déjà en partie résolu. D’autant, et c’est important de le rappeler, que nous avons la chance en France d’avoir une démographie dynamique qui garantit la pérennité de la répartition.
Mais s’attaquer à la compétitivité du pays, de ses entreprises, c’est oser briser des dogmes :
La TVA sociale, seul moyen de baisser les charges que refuse la gauche La baisse de l’IS pour les entreprises qui investissent en France La mise au pas du secteur bancaire pour qu’il finance nos PME au lieu de les vampiriser Et puis le dogme de l’Euro qui nous asphyxie, le dogme du libre échange déloyal.
On peut faire toutes les réformes de retraite possible, sans relance de l’emploi, il n’y aura pas d’issue.
Nous nous retrouverons ici pour nous chamailler sur la répartition du gâteau alors que nous devrions nous unir pour le faire grossir.
Mais il n’y aura pas de réforme réussie si elle n’est pas juste et lisible, en un mot légitime.
Si je comprends et je soutiens votre volonté de passer à 62 ans le départ à la retraite, je ne pourrai jamais approuver la prolongation de 65 à 67 ans pour la fin de la décote.
Un journal récent nous disait que cette mesure rapportait 4 milliards d’Euros. Mais a-t-on imaginé le coût pour la société de ces centaines de milliers de retraités qui vont se retrouver dans une situation misérable ?
Je pense aux femmes qui n’ont pas de carrière complète, je pense aux plus modestes.
Et au même moment, aucun effort réel n’est demandé aux plus aisés et aux revenus du capital. Une taxation plus nette des stock-options, un effort des plus riches, permettraient de compenser la suppression de cette mesure inique, indigne et inefficace. Et que l’on ne nous dise pas que les autres pays en tireraient profit ; l’Angleterre et l’Allemagne ont considérablement durci la fiscalité des plus aisés.
Les Français savent qu’il faut fournir un effort mais ils ne comprennent pas pourquoi toujours ce deux poids, deux mesures qui s’apparente à un clientélisme de classe.
Alors, que devrait être cette vraie réforme, cette modernisation, de la retraite par répartition ? Reporter à 62 ans l’âge minimum du départ à la retraite pour tenir compte de l’augmentation de l’espérance de vie, pourquoi pas, mais en veillant à ne pas reporter le seuil de la retraite, sans décote, à 67 ans, en faisant aussi ce qu’il faut pour assurer l’emploi des seniors, et en instituant une réelle prise en compte de la pénibilité, par métier. Mais il faudrait aller encore plus loin :
Unifier les régimes public / privé. Instaurer un système à points sur le modèle suédois en le mettant en place progressivement, comme l’a fait l’Italie. Sans oublier une contribution plus juste des très hauts revenus et patrimoines, dont l’augmentation a été exponentielle ces dernières années.
En définitive, cette réforme a plus pour objet de servir de marqueur idéologique pour la droite comme pour la gauche.
Malheureusement pour les Français, ce ne sont pas ces fausses postures qui vont résoudre les problèmes.
L’enjeu est tout autre : relancer la croissance, rétablir la justice sociale.
L’effort de tous au profit de tous.
NDA
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Une réforme, oui, mais une réforme injuste, non !
23/09/2010 20:23
Alors que la journée de mobilisation contre la réforme des retraites bat son plein, Debout la République rappelle que les Français sont prêts à la réforme, mais pas à une réforme inefficace, qui pénalise le plus grand nombre au profit des plus favorisés. Ce projet gouvernemental, qui semble dicté par Moody’s & Co, est tout bonnement inacceptable car il menace profondément la cohésion sociale de notre pays telle que l’a mise en place le Conseil National de la Résistance à la Libération. Le gouvernement a tenté de brouiller les pistes avec une fausse concertation mais tous ses faux-fuyants ont échoué. Il apparaît désormais très clairement que le passage de 65 à 67 ans pour une retraite à taux plein est inacceptable, puisqu’il va toucher de plein fouet les salariés les plus exposés et les plus fragiles - au premier rang desquels les femmes - les plongeant par dizaines de milliers dans la misère.
Mais alors, comment réformer les retraites ?
Debout la République expose ses propositions.
Avec la publication du rapport du COR, la question des retraites a pris une tournure biaisée. Disons-le tout net, ce rapport est absurde et constitue une approche inappropriée de la réforme des retraites. Les projections du COR sont absurdes car elles anticipent à 40 ans de distance ce que serait, à rythme de croissance constant, l’ampleur des déficits du régime de retraite. Ce faisant, on inscrit dans le marbre sur une période beaucoup trop longue les difficultés qui sont justement la cause, dans la France de ce début de XXIème siècle, de l’insuffisance de création de richesse, première cause du déséquilibre des caisses de retraite.
En cherchant ainsi à noircir le tableau pour imposer une réforme obligatoirement injuste, on dramatise la situation, comme en témoigne l’ampleur bien moins importante qu’on veut le dire du « trou » des retraites aujourd’hui – moins de 10 milliards de déficit à rapporter aux 250 milliards d’euros et plus versés chaque année sous forme de pensions ! La conséquence de cette irresponsable dramatisation n’est que trop prévisible : des Français encore plus inquiets, augmentant leur épargne et diminuant leur consommation, engluant davantage encore la France dans la récession.
Bref, on se résigne à partager le « gâteau » d’une richesse nationale stagnante en parts toujours plus petites, au lieu de le faire grossir pour maintenir des niveaux de pension corrects. Le tout sans voir l’effet dépressif de long terme ainsi généré sur l’économie française qui risque bel et bien, au final, d’entraîner le pays dans une spirale de paupérisation absolue et de transformer les prévisions du COR en prophétie auto-réalisatrice…
La vraie urgence est de faire grossir le « gâteau » en créant des emplois par le rétablissement de la compétitivité française, seul moyen de vaincre par le haut le déficit structurel des retraites. Cela signifie une politique d’électrochoc à laquelle se refusent les élites. Cela implique une action au niveau national et au niveau européen :
Au niveau national
la baisse de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices ;
la forte baisse des charges sociales : si on avait engagé les 18 milliards annuels de la loi TEPA pour aider les PME à investir, on n’en serait pas là aujourd’hui ! ;
la création, comme en Allemagne, d’une « TVA sociale » partielle, mettant progressivement à contribution les produits importés au financement de la protection sociale et diminuant, à terme, de 25% de coût net des biens français à l’export ;
la remise en cause de l’oligopole bancaire dont les abus tarissent l’investissement dans l’économie productive.
Au niveau européen
la sortie de l’euro pour dévaluer la monnaie et relancer l’économie française ;
la lutte contre le libre échange déloyal des pays émergents, Chine en tête, à l’origine de la perte de substance économique de la France (charrettes des délocalisations et des « plans sociaux ») ;
l’incitation à acheter les produits « fabriqué en France » pour mobiliser les Français autour de leur économie et responsabiliser leurs achats,…
Cette liste de mesures, non-exhaustives, provoquerait un vrai redressement de l’économie française, transformant le dynamisme démographique de notre pays - aujourd’hui un handicap avec des millions de bras inactifs - en véritable atout, faisant fondre les déficits et les dépenses « d’infirmerie sociale » tout en augmentant parallèlement les recettes.
Une telle évolution serait probablement susceptible de résoudre l’effet de ciseaux apparemment inextricable qui menace aujourd’hui la retraite par répartition : de plus en plus de pensionnés face à un volume structurellement insuffisant de cotisants.
Bien évidemment, la priorité donnée au rétablissement de la compétitivité n’interdit pas en parallèle le lancement d’une réforme sérieuse des retraites, en prenant le temps d’aboutir à des mesures transparentes et consensuelles, garantes de justice et donc d’efficacité.
Il s’agirait alors :
d’unifier les régimes publics / privés,
d’instaurer une retraite-plancher sur le modèle suédois (empêchant la paupérisation des retraités modestes),
de moduler l’âge légal de départ en fonction de la pénibilité (prenant ainsi en compte la hausse de l’espérance de vie), par exemple dans le cadre d’un système de retraites à points calqué sur le modèle suédois (plus juste, plus transparent et plus rationalisé que son homologue français),
de créer une contribution plus juste des revenus du capital au financement des caisses, avec la création d’une taxe Tobin et d’une taxe sur les banques,
d’allonger progressivement la durée de cotisation pour tenir compte de l’allongement de la durée de vie, dès lors (et dès lors uniquement) que le taux d’activité des seniors augmentera substantiellement et permettra ainsi de rendre viable cette évolution. C’est une mesure de loin préférable à la fin de la retraite à 60 ans, qui pénalisera ceux qui ont débuté très tôt leur vie active, souvent dans des métiers pénibles.
On le voit, il s’agirait rien moins que de refonder le pacte social de la Libération à l’aune des évolutions sociologiques lourdes de la France de ces 60 dernières années, non pas de le démanteler comme cherche en réalité à le faire une réforme qui ne dit pas son nom.
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